Né en 1978 à Toulouse, L’Atlas (Jules Dedet Granel) est une figure incontournable du street art contemporain, reconnu pour son approche unique mêlant calligraphie, abstraction géométrique et art optique. Fasciné par l’histoire de l’écriture, il se détourne des voies académiques traditionnelles pour voyager au Maroc, en Égypte, en Syrie et en Chine, où il étudie la calligraphie et la sigillographie auprès de maîtres reconnus. De retour à Paris, il fusionne ces techniques anciennes avec les médiums du graffiti, notamment le ruban adhésif et la peinture en spray, donnant naissance à un langage visuel structuré et hypnotique.


Ses motifs emblématiques – labyrinthes, compas, formes géométriques – créent des œuvres immersives où l’interaction entre le noir et le blanc incarne une dualité fondamentale. Son art, ancré dans la tradition et la modernité, dépasse les frontières du graffiti pour s’imposer dans les galeries et institutions majeures. En perpétuelle recherche d’innovation, il développe des installations monumentales, investissant l’espace urbain autant que le monde de l’art contemporain.


Aujourd’hui, L’Atlas est une référence mondiale du post-graffiti, exposant aux quatre coins du globe, des États-Unis à l’Asie, en passant par les plus grandes institutions européennes. Ses œuvres sont présentes dans des collections prestigieuses, témoignant d’une maîtrise parfaite entre traditions historiques et expressions modernes.

L'Atlas
(né en 1978)

MARS - AVRIL
2025

" RÉVÉLATIONS "

« J’ai deux préoccupations majeures : celle d’un typographe et

celle d’un peintre abstrait.

Le souci de la beauté des lettres et celui de la reproduction picturale d’une vision intérieure.

D’un côté, je tends à composer un équilibre entre un mot et sa forme calligraphique.

De l’autre, je recherche une plasticité optique par le médium de la peinture.

Ces deux recherches se superposent ou se fusionnent selon les œuvres.

Enfant, j’étais attiré par les cartes en relief que nous avions en classe.

C’est ce qui a inspiré mon nom d’artiste.

J’étais également sensible aux illusions d’optique et au graffiti.

C’est le syncrétisme de ces attirances qui a donné naissance à l’œuvre que vous pouvez contempler dans cette galerie.

Par ailleurs, j’ai une tendance à voir le monde à plat, à l’instar d’un planisphère.

Dans mes tableaux, je cherche cette frontière entre la deuxième et la troisième dimension.

De l’objet tridimensionnel à son image plane, de la lumière artificielle à sa transposition picturale, du mot à sa forme universelle, je cherche à révéler mon processus de création en le démultipliant, en offrant plusieurs facettes de cette transformation — comme une exploration continue entre l’abstraction et la réalité.»

 

L'Atlas

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